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Énergies renouvelables : les projets citoyens enrichissent les territoires

Selon une étude publiée par Énergie partagée, les retombées économiques locales des projets d’énergies renouvelables « citoyens » sont deux à trois fois supérieures à celles des installations privées.

PAR ANNE-SOPHIE PERRAUDIN - DéCEMBRE 2019
Ce sont près de 100 millions d’euros de retombées économiques locales générées par les 98 projets citoyens, éoliens et photovoltaïques, en exploitation à l’été 2019 sur leur durée de vie, dont environ 31% de revenus issus de l’investissement local. ©Énergie Partagée

« On savait déjà que les projets de production d’énergies renouvelables portés par les citoyens et les collectivités étaient vertueux. Désormais, on a la preuve qu’ils rapportent plus d’argent à leur territoire », résume Marc Mossalgue, responsable de la communication d’Énergie partagée. Un gain deux à trois fois supérieur à celui d’une installation classique, selon une enquête publiée ce mois par l’association.

Pour arriver à ce constat, Énergie partagée a étudié les retombées économiques locales de 36 unités «.citoyennes » en exploitation totalisant 88 MW, soit 70 % de la puissance du parc « citoyen ». Pour être représentative, la sélection comporte à la fois des projets photovoltaïques et éoliens, petits et grands, purement citoyens et portés par les collectivités. Pour chacun, les retombées économiques bénéficiant au territoire (départements d’implantation et limitrophes) ont été réparties en quatre groupes : la fiscalité, les loyers, les revenus de l’investissement et les prestations locales.

Les données récoltées ont été extrapolées aux 98 unités « citoyennes » en exploitation en France et comparées à la sphère privée – en considérant que les retombées économiques territoriales de tels projets «.classiques » se limitaient à la fiscalité, aux loyers et, pour une part variable, à l’emploi et aux prestations locales. Les chiffres font donc état d’une rentabilité deux à trois fois supérieure pour les projets « citoyens », l’écart entre ces deux coefficients étant justement dû à la part variable du recours aux prestations locales (pour les études, la maintenance, la gestion ou encore les démarches administratives), qui est « dans l’ADN » des initiatives « citoyennes », mais pas nécessairement dans celui des initiatives privées.

En définitive, « cette étude démontre que les collectivités ont tout à gagner à s’engager le plus tôt possible dans les projets afin d’y mentionner l’intérêt territorial, d’y intégrer leurs citoyens et de participer au choix des prestations, note Marc Mossalgue. Non seulement une telle démarche permet d’impliquer toute une communauté dans la transition énergétique et facilite l’adhésion, mais en plus elle génère des retombées économiques régulières et non négligeables pour le territoire. »

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