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Près de Nantes, des serres solarisées par Armor

Le groupe industriel a installé, fin juin, son film photovoltaïque organique Asca sur des serres maraîchères à Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique). Ce démonstrateur est financé par Eiffage Énergie Systèmes.

PAR CLAIRE BAUDIFFIER - AOûT 2019
Film photovoltaïque organique Asca utilisé sur des serres maraîchères à Saint-Julien-de-Concelles.
Film photovoltaïque organique Asca utilisé sur des serres maraîchères à Saint-Julien-de-Concelles. ©Armor.

À l’origine spécialisé dans les technologies d’impression et d’enduction d’encre sur des films, le groupe Armor, basé en Loire-Atlantique, s’est lancé en 2010 dans un programme de recherche et développement autour des films photovoltaïques organiques souples. « L’objectif ? Une volonté de s’inscrire dans la transition énergétique en travaillant notamment sur une innovation qui participerait à la lutte contre le réchauffement climatique », précise Denis Bourène, responsable du développement d’Asca structures chez Armor.

Films organiques souples

Les films Asca, très légers (450 g/m²), sont fabriqués dans l’usine de La Chevrolière (Loire-Atlantique) et commercialisés depuis 2016 pour diverses applications : bâtiment, mobilier urbain, accessoires nomades… Depuis juin, ils sont installés sur les serres maraîchères Olivier, à Saint-Julien-de-Concelles.

Financés par Eiffage Énergie Systèmes, ils ont été adaptés aux usages et besoins évoqués par le maraîcher, soucieux d’améliorer son bilan carbone, et font office de démonstrateur. Ces films semi-transparents laissent passer une lumière diffuse et ne provoquent pas d’effet d’ombrage total, élément important pour les cultures à l’intérieur. Ils sont déployables et amovibles, pour s’adapter à la météo et à la saison.

Production suivie et analysée

Pendant un an, leur production va être suivie, monitorée et analysée, pour parvenir à des projections et voir quel business model pourrait être développé. « L’électricité produite par le système est réinjectée sur le réseau du maraîcher, en autoconsommation, et permet d’assurer une part des dépenses en énergie de la serre, comme l’éclairage, le système d’irrigation… », poursuit Denis Bourène. Le dispositif a été installé sur deux types de serre – verre et grand abri plastique –, sous diverses formes : voiles d’ombrage horizontaux, rideau vertical à l’intérieur et modules à la verticale sur l’extérieur.

« Issus d’un procédé bas-carbone, sans terres rares, ni produit toxique, ces films sont ensuite revalorisables thermiquement via la filière CSR (combustibles solides de récupération) », détaille Denis Bourène. Ces films ont aujourd’hui une durée de vie de dix ans (période au bout de laquelle ils perdent 20 % de leur rendement), mais l’objectif d’Armor est d’atteindre les vingt ans d’ici à 2021.

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