Un appel à projets visant à soutenir l’industrialisation et la commercialisation de solutions innovantes dans les domaines liés à la transition écologique avait été lancé en 2020 dans le cadre du plan France relance. Un réel succès puisque plus de 700 dossiers ont été déposés. Aujourd’hui, 230 PME bénéficient d’un accompagnement.
PAR ARNAUD WYART - NOVEMBRE 2021
L’appel à projets avait été initié par le ministère de la Transition écologique et l’Ademe. Baptisé “Entreprises engagées pour la transition écologique” (EETE), il était destiné aux PME/TPE souhaitant industrialiser et commercialiser des solutions ayant un impact positif sur l’environnement. Pour l’Ademe, l’objectif consiste à accompagner des entreprises qui sont arrivées en fin de développement, une phase critique avant la mise sur le marché. « Une enveloppe forfaitaire de 100 000 euros leur permet de couvrir un certain nombre de frais : développement de capacités de production suffisantes, investissement dans des matériels, sous-traitance, déploiement de moyens commerciaux, salaires, frais de déplacement, participation à des salons, etc. Pour bénéficier de cette aide, les PME devaient proposer un projet qualitatif, mais aussi des dépenses associées d’un minimum de 250 000 euros », explique Théo Miloche, chef de projet financement EETE. Après une première clôture intermédiaire en février 2021, une vague de 134 lauréats avait été dévoilée, notamment Temo, dans les Pays-de-la-Loire, qui va industrialiser et commercialiser un moteur hors-bord électrique destiné à remplacer les moteurs classiques des petits bateaux. De leur côté, les PME avaient déposé plus 300 dossiers, bien plus que prévu. Face à l’intérêt des entreprises, la ministre Barbara Pompili avait d’ailleurs annoncé un ré-abondement de 8 millions d’euros, portant ainsi le budget de l’appel à projets à 23 millions d’euros.
Plus de 700 dossiers reçus
La seconde clôture de l’appel à projets, elle, est intervenue le 29 avril 2021. Encore une fois, plus de 300 dossiers ont été déposés par les PME. Le processus d’instruction en a sélectionné 96. Au total, près de 700 dossiers ont donc été reçus entre janvier et avril 2021. Selon l’Ademe, l’appel à projets a touché un public très large, au-delà des entreprises que l’Agence finance déjà. « Les nouvelles structures représentent 60 % des dossiers. La simplicité et la pertinence du dispositif ont permis cet élargissement du champ d’accompagnement de l’Ademe. Concernant les entreprises que nous connaissions, l’initiative permet de faire évoluer notre accompagnement. Nous avions en effet aidé ces PME lorsqu’elles étaient en phase de R&D via le concours d’innovation. Désormais, l’Ademe s’assure que les efforts menés leur permettent de trouver leur marché et que les solutions soient diffusées pour avoir suffisamment d’impact », indique Théo Miloche. Dans le domaine de la transition énergétique, Nenufar (Île-de-France et Bretagne) va ainsi commercialiser sa couverture pneumatique de récupération du biogaz produit dans les fosses à lisier, ce qui permettra aux exploitations de l’autoconsommer. L’entreprise Ciel & Terre International (Hauts-de-France), elle, industrialisera et commercialisera la nouvelle gamme de son système photovoltaïque flottant.
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