Des chartes pour accélérer la sobriété des bâtiments tertiaires
Plus de 80 organismes (immobilier tertiaire, fédérations, groupements et entreprises) ont signé les chartes d’engagement volontaire pour la sobriété des bâtiments. Cette démarche, portée par le Plan bâtiment durable et l’Ademe, vise à inscrire sur le long terme les mesures mises en place.
Basé sur une étude et des retours d’expérience (SNCF, Schneider Electric, la Banque de France, etc.), ce rapport a permis de formuler un certain nombre de recommandations à appliquer dans le secteur tertiaire (comprendre les installations d’un bâtiment et leur fonctionnement, faire de la sobriété une norme valorisée, améliorer la communication entre les parties prenantes, etc.), ainsi que des recommandations pour chaque mesure du Plan de sobriété (adapter le flux d’air en fonction du taux d’occupation par exemple, ou mesurer les consommations par zone fonctionnelle et par usage). En outre, le rapport a débouché sur la rédaction des chartes d’engagement. « Ces chartes sont destinées aux différents acteurs de l’immobilier tertiaire : l’une pour les acteurs privés et l’autre pour les fédérations. Leur objectif consiste à maintenir la mobilisation des acteurs dans la durée », explique l’Ademe.
Suivi des actions
Les chartes d’engagement permettront en particulier d’assurer le suivi des actions mises en œuvre par les signataires au sein de leur parc : pilotage et remontée des données (récolte des données quantitatives, entretiens ou questionnaires pour recueillir les données qualitatives), analyse des indicateurs des chartes de sobriété énergétique, récolte des données sur les actions menées, analyse des freins et leviers des retours d’expérience. « Un bilan des actions et des réductions de consommation d’énergie sera réalisé notamment en comparaison aux années précédentes », précise l’Ademe.
Un second volet portera quant à lui sur l’animation, par le Plan bâtiment durable et l’Ademe, de groupes de travail dédiés à la sobriété énergétique. « Les signataires seront invités à participer à ces groupes de travail dans le but de faciliter l’échange et le partage d’expérience, mais aussi de faire progresser la mobilisation autour de ces enjeux », indique l’Ademe. Des réunions seront organisées et pilotées avec les signataires, ainsi que tous les acteurs intéressés par le sujet. Par ailleurs, des groupes de travail restreints se consacreront à des typologies d’acteurs ou des thématiques spécifiques. Les signataires des chartes ont encore la possibilité de s’inscrire à ces groupes de travail via un formulaire disponible ici.
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