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Jour E, quand transition écologique rime avec rentabilité

Les entreprises gagneront de l’argent en opérant leur propre transition écologique. C’est ce qu’ont assuré les intervenants du Jour E, événement organisé par Bpifrance.

PAR CAROLE RAP - MAI 2021
Bpifrance avait baptisé cette journée E comme entreprise, environnement, écologie, énergie, économie. © bpifrance

Bon signe politique, le gouvernement était de la partie. « Le temps où l’on opposait écologie et économie est révolu. Toutes les entreprises qui se lancent y trouvent très vite leur intérêt. Nous serons à vos côtés pour vous aider à décarboner vos process, à incorporer de la matière recyclée dans vos matériaux, à reconcevoir vos produits pour qu’ils soient moins émetteurs de gaz à effet de serre », a assuré Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. L’État apporte aussi son soutien financier. « Le plan France Relance consacre 35 milliards deuros à l’industrie pour moderniser, innover, décarboner et relocaliser. Plus on produira en France, plus on économisera en empreinte carbone », a souligné Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée, chargée de l’Industrie.

Bpifrance et l’Ademe ont rappelé les nombreux outils à disposition des entreprises : prêts verts, subventions, formations, diagnostics énergétiques, communauté du Coq vert, VTE vert, plan Climat, dispositif Tremplin, etc. « L’économie française fonctionne sur une base d’augmentation des températures globales de 4 degrés [d’ici 2100, ndlr]. Nous devons passer à 2 degrés, et ça ne se fera pas sans les entrepreneurs français. Nous voulons que vous soyez en croissance, que vous vous endettiez – la dette n’est pas chère –, que vous ouvriez vos capitaux, que vous vous équipiez », a assuré Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Une déclaration d’amour confirmée par Arnaud Leroy, président de l’Ademe : « On a besoin des entreprises pour démontrer que la transition écologique est un instrument de résilience. On gagne des parts de marché, on fait des économies donc on est plus rentable, en travaillant sur l’économie circulaire, les économies d’énergie, la décarbonation. »

Témoignages d’entreprises

Plusieurs dirigeants de PME et ETI se sont succédé pour témoigner dans le même sens. « Nous arrivons à être plus rentables avec des camions roulant au biogaz au lieu du diesel, tout en ayant le même prix de vente aux clients », a confié Laurent Galle, président du groupe Noblet, spécialisé dans la location d’engins de chantier. Didier Boudy, président du groupe de pâtisseries pour professionnels Mademoiselle Desserts, a raconté comment il a dû transformer certains process dès 2007 sous la pression de son client Marks&Spencer : « On a commencé par des choses simples. Nous avons revu tous nos emballages. On transportait de l’air, on utilisait beaucoup de cartons, on les rangeait mal sur les palettes. En optimisant tout ça, on a augmenté nos marges avec ce client. Pour que ça dure, il faut que chaque action qu’on entreprend ait une visée économique, et que ça soit rentable. » À bon entendeur…

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