Engager sa transition
Trouver son mode de chauffage adapté
Grâce à un nouvel outil de France chaleur urbaine, les professionnels du bâtiment, les collectivités et les entreprises ont la possibilité de comparer les coûts globaux ainsi que les émissions de CO2 de différents modes de chauffage. Les résultats de la simulation peuvent ensuite être partagés avec les interlocuteurs intéressés.
Destiné à promouvoir les réseaux de chaleur et de froid (voir notre article), le service France chaleur urbaine de l’Ademe met également à disposition un outil permettant de comparer les coûts et les émissions de CO2 des modes de chauffage, en fonction d’une adresse précise.
Accessible à tous
Disponible ici, celui-ci est accessible sans création de compte utilisateur, mais son usage est alors limité. Outre l’adresse, l’utilisateur ne peut saisir que des informations basiques, telles que la surface, le type de bâtiment (tertiaire ou résidentiel) ou le mode de calcul (DPE, âge du bâtiment, etc.). Par ailleurs, seuls deux modes de chauffage peuvent être comparés : chaudière fioul et gaz.
« Ce sont les principaux cas d’usage. Ici, le but consiste à ce que les utilisateurs accèdent à des informations, sans risquer que l’outil ne soit trop complexe », explique l’équipe France chaleur urbaine. Une fois les informations saisies, les coûts globaux et les émissions annuelles de CO2 pour le bâtiment ou le logement apparaissent instantanément. « On voit tout de suite quels sont les modes de chauffage les plus coûteux et les plus vertueux. En outre, l’interface affiche les détails. Le coût, par exemple, englobe l’abonnement, la consommation, la maintenance, l’investissement, les aides éventuelles, etc. »
Utilisation du mode avancé
Le mode avancé, lui, permet d’obtenir davantage d’informations sur un ou plusieurs bâtiments. Nécessitant la création d’un compte, il est beaucoup plus dense que le mode basique. « Le mode avancé permet de moduler l’ensemble des paramètres du bâtiment, soit une centaine de champs, mais également les paramètres de seize modes de chauffage et de refroidissement différents. Parmi les critères importants, on peut citer le nombre d’habitants ou de salariés, la température de chauffe, etc. »
Après avoir saisi une adresse, les utilisateurs ont ainsi la possibilité de visualiser quel mode de chauffage est le plus vertueux a priori. Il leur faut pour cela rentrer les caractéristiques du mode de chauffage actuel et éventuellement d’autres modes dont ils ont connaissance, comme une pompe à chaleur ou un réseau de chaleur existant à proximité. « Il peut s’agir de modes dont les utilisateurs ont les données, ou de modes qu’ils souhaitent mettre en concurrence à titre simplement informatif. Après avoir sélectionné tous les modes de chauffage à comparer, un clic permet d’obtenir immédiatement le résultat. »
Exploitation des résultats
Dans le mode avancé, tous les résultats sont centralisés dans un tableau de bord et une cartographie. Les utilisateurs peuvent également les exporter vers un fichier Excel. « On peut ensuite ouvrir directement le fichier en interne et le partager. Il est aussi possible de sauvegarder la simulation et d’enregistrer des paramètres prédéfinis. Cette fonctionnalité est utile, par exemple pour les gestionnaires de parc qui disposent de modes de chauffage similaires dans plusieurs bâtiments. »
Dans un souci de transparence, la plateforme permet, en outre, de visualiser l’ensemble des modes de calcul utilisés pour obtenir les résultats. « Il faut garder en tête que les résultats sont indicatifs. Les données de 2023 sont toujours à comparer avec des données plus récentes. Celles-ci sont disponibles auprès des opérateurs et des gestionnaires de réseau, par exemple ».